Par Cecile et François MICHEL

28 janvier 2013

15 jours et demi de Mindelo ( Cap Vert) à Cayenne ( Guyane).

Notre deuxième transat a été plutôt plus facile , plus courte (mais la route était un peu moins longue), moins remuante ( peu de houle croisée), et plutôt un peu moins ventée ( ce qui aussi normal, puisque nous étions assez sud et n’ avons longé le pot au noir sur son coté nord).

Le “pot au noir” est une zone située autour de l’Equateur , caractérisée par des gros orages, des ciels noirs et des grains , et entre temps des calmes.
Nous n’avons vu aucun voilier, aucun pêcheur, juste 4 cargos, dont un sur une route de collision, nous obligeant à manoeuvrer.


Heureusement, quelques poissons sympathiques ont décidé de venir rendre visite à notre hameçon , bien que nous ayons décidé de relâcher les thons, on en a deja trop mangé.

05 février 2013

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L’arrivée à Cayenne, en rejoignant la côte brésilienne, se fait dans une eau boueuse , chargée des sédiments recrachés par l’Amazone.

Nous n’avons vu aucun voilier, aucun pêcheur, juste 4 cargos, dont un sur une route de collision, nous obligeant à manoeuvrer.

C’était l’Enfer ici; maintenant nous y poserions bien nos valises quelques semaines! en plus nous sommes tout seuls. Mais l’eau est toujours marron clair.

Du temps du bagne, 60 ans en arrière, les gardiens nourrissaient les requins avec les corps des bagnards décédés, donc une bande d’affamés tournaient autour des îles, ce qui décourageaient les évasions! mais vu la couleur de l’eau, même avec nos masques nous n’avons pas vu la queue d’un requin. Il faut dire que les bêtes ne sont plus nourries.

A2

Dans cette forêt tropicale , les petits agouttis se baladent en mangeant les mangues à terre, moi aussi j’en ai ramassé beaucoup.

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En passant un petit souvenir à Seznec et Paul Dreyfus qui ont été en villegiature forcée ici. Nous filons vers Tobago, chercher l’eau claire (800 miles).

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L’île du diable

30 juillet 2013

Nous sommes rentrés à Giens .

Le bateau est au sec à Grenade depuis 15 jours.( à coté du Vénézuela) : voiles, capotes, electronique de tête de mat enlevés et préparé pour un éventuel cyclone. Perché à 1 mètre et attaché au sol par 4 ancres à vis pour laisser passer les coulées diluviennes et grands vents dus à un éventuel cyclone.

Suite du voyage cet hiver. A bientôt sur le Mousaillon!